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La saison marathon de Top 14 est maintenant terminée. Durant les 187 rencontres disputées entre la mi-août 2023 et fin juin 2024, de nombreux joueurs se sont illustrés : 678 au total. Parmi eux, certains ont retenu notre attention pour les bons, mais aussi parfois, pour les mauvais côtés. Voici nos tops et nos flops de la saison en championnat.
Les tops
Juan Cruz Mallia, el maestro
Il a été l’homme à tout faire cette saison côté toulousain. Aligné en 10 durant les doublons, il s’est toujours montré à la hauteur, avec en plus le rôle de buteur jamais simple. Mallia a subi la rude concurrence à l’aile et à l’arrière et toutefois, c'est bien lui qui finit la saison titulaire dans les matchs qui comptent. Avec le Mondial et le parcours à rallonge en coupe d’Europe, l’Argentin n’a joué que 14 matchs de championnat dont 12 titulaires pour 86 points au compteur dont un doublé en demi-finale. Malgré tout, il s’est défini comme le couteau-suisse par excellence pour Ugo Mola et son staff.
Juan Cruz Mallia a permis au Stade Toulousain de performer durant les périodes de doublons. Crédit photo : Emilien Terme
Jeremy Ward, le régulateur
Si le Stade Français Paris a atteint le dernier carré de la compétition, le club parisien le doit beaucoup à son centre sud-africain, Jeremy Ward. Dans un style très complémentaire de son compatriote anglais, Joe Marchant, le soldat rose est le parfait régulateur de la meilleure défense du championnat. Le trois-quarts de 28 ans a participé à 22 matchs, tous en tant que titulaire. Il a également marqué neuf essais. Ward s’est imposé comme la véritable pierre angulaire du staff de la capitale.
Baptiste Couilloud, leader de la meute
Capitaine d’une équipe en difficulté durant toute la saison, le numéro neuf international a pourtant tout fait pour montrer la voie à coup de jolies prestations, mais aussi d’un franc-parler sans faille. Il n’a presque jamais déçu depuis son retour du Mondial en 22 feuilles de matchs dont 19 fois titulaire pour 17 essais, soit le meilleur total du championnat. Une saison individuelle réussie qui lui a permis de retrouver la sélection pour la tournée en Argentine.
Les flops
Siya Kolisi, réduit au silence
Arrivé avec l’étiquette de star dans les Hautes-Seines, Siya Kolisi n’a pas répondu aux immenses attentes placées en lui. Le double champion du monde springbok n’a eu que trop peu d’impact dans le collectif du Racing 92. Souvent embêté par les pépins physiques, il n’a joué que 13 petits matchs de Top 14 sous les ordres de Stuart Lancaster. Le troisième ligne semble encore en rodage dans un effectif pléthorique et pourtant si inconstant.
Dan Biggar, l’allégorie du rugby gallois
Arrivé sur la pointe des pieds en cours de saison 2022-2023 sur la Rade, le talentueux numéro 10 gallois comptait sur cet exercice pour se relancer en même temps que le RCT. Freiné par les blessures, il ne dispute que 13 rencontres de championnat pour 31 points. Âgé de 34 ans, Biggar a laissé son fauteuil à l’ouverture toulonnaise depuis l’arrivée de Paulo Garbisi. À l’image du rugby gallois, son chef d’orchestre est en perdition.
Jonathan Danty, d’indiscutable à discuté
Le bulldozer rochelais a marqué le pas cette saison. Sûrement rincé d’une coupe du Monde éreintante, Jo’ Danty n’a pas e l’impact attendu au centre de l’attaque maritime. Souvent pris dans les mailles arbitrales (un carton rouge en Top 14), le numéro 12 international a, petit à petit, perdu sa place dans l’effectif noir et jaune. Également ralenti par les blessures, il ne dispute que 12 parties dans l’élite pour seulement sept titularisations. Une saison à mettre aux oubliettes pour le surpuissant trois-quarts.
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