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Photo du rédacteurTylian Auriol

Quand les étoiles sont filantes… notre match de la saison en Top 14

La saison de Top 14, au rythme effréné, est maintenant terminée. Il est l’heure pour la rédaction d’Ovalie Média de dresser un bilan du dernier exercice. Parmi toutes les rencontres marquantes de cette nouvelle édition, une nous vient naturellement à l’esprit : Union Bordeaux-Bègles – Stade Toulousain au Matmut Atlantique, le 24 mars dernier. Un véritable préambule d’une fin de saison alléchante.

Avant de se défier en finale, Bordelais et Toulousains se sont affrontés en mars dernier.


Dans le bastion chauffé à blanc des demi-finales du Top 14 version 2024, les deux frères ennemis de la Garonne se disputaient un match de gala de haut de tableau aux enjeux multiples pour la course aux demi-finales directes (le quatrième reçoit le second) lors de la 19ᵉ journée. Une affiche de prestige survenant huit jours seulement après le Crunch, épilogue final du dernier Tournoi, en prime time sur Canal +. La chaîne cryptée avait bien flairé le coup : le retour des stars bleues, des duels à tous les étages pour un derby aux allures de phases finales.


Antoine Dupont, côté toulousain, faisait son retour sur le pré à XV après un passage avec France 7 auréolé d’une médaille d’or au tournoi de Los Angeles. Les locaux, eux, comptaient le retour de Matthieu Jalibert pour orchestrer les virevoltants trois-quarts girondins. Le numéro 10 s’était blessé durant le dernier Tournoi des Six Nations. S'il n’était pas sur la pelouse, ce match marquait aussi le retour dans le groupe d’un certain Romain Ntamack après sept mois de blessure…


Bordeaux, tambours battants


Dès les premières secondes de jeu, les partenaires de Maxime Lucu lancent les hostilités en se retrouvant dans les 22 mètres adverses. Moefana conclut en bout de ligne dès la deuxième minute et lance parfaitement son équipe. Thomas Ramos, aligné à l’ouverture y laisse sur l’action la crète iliaque et cède sa place au nouvel ovni du circuit seven, Antoine Dupont. Les Bordelais étouffent les futurs champions d’Europe et marquent deux nouveaux essais par Tatafu (21ᵉ) et Penaud sur une belle passe au pied de Lucu (24ᵉ). Si Toulouse ouvre son compte grâce à Willis (34ᵉ), l’UBB file une quatrième fois en terre promise grâce à Buros avant la mi-temps (41ᵉ). Bordeaux est en total confiance à l’image du talonneur Lamothe tentant un cadrage débordement quasi-parfait sur Antoine Dupont et manque de peu d’inscrire un essai remarquable. Toulouse est asphyxié et repart au vestiaire avec un retard de 17 points, 24 à 7.



Le banc toulousain, comme une évidence


Pour que le rendez-vous soit clinquant, il fallait deux équipes se rendant les coups comme dans un combat Tyson vs Fury. Et comme souvent, au retour des vestiaires, Toulouse répond de manière cinglante. Bien aidé par les nouveaux entrants, Baille, Meafou et Cros, le Stade marque trois essais en dix minutes, dans le sillage d’un Antoine Dupont des très grands soirs, par Ahki (53ᵉ) puis Lebel à la suite d’une chistera de « super Dupont » (61ᵉ). Ce même Lebel conclut un essai en solo après un dribbling (64ᵉ). Toulouse passe alors en tête pour la première fois, 28-24. Et comme chaque match a droit à sa polémique arbitrale, celui-ci ne déroge pas à la règle. Bochaton remet l’UBB dans le sens de la marche en aplatissant dans l’angle droit…en mordant (ou pas) légèrement la ligne de touche. Lors des ultimes secondes, Toulouse a la pénalité du match nul, mais décide d’aller en touche pour jouer la gagne. Après de multiples phases de jeu, Mallia se fait expulser en touche par un placage rugueux de Damian Penaud. Toulouse y a cru jusqu’au bout, mais l’Union est restée solide à la maison. Score final 31-28.


Les deux meilleures écuries offensives de la saison s’étaient parées de leurs plus beaux bijoux pour offrir ce qu’il se fait de mieux dans l’Hexagone. Une partie éreintante pour les acteurs, haletante pour les spectateurs.

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