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Photo du rédacteurL'Ovalie Média

Pour Jean-Maxence Jules Rosette, « à Nevers, la priorité sera de jouer en Pro D2 ».

Dernière mise à jour : 19 sept.

Après avoir disputé ses premiers matchs en Top 14 à seulement 18 ans, Jean-Maxence Jules Rosette quitte Clermont pour Nevers, la saison prochaine. Une opportunité pour le talonneur de se confronter exclusivement au monde professionnel. Et au passage, d’engranger de l’expérience.



Jean-Maxence Jules-Rosette compte cinq apparitions en Top 14


Jean-Maxence, en quelques mots pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

 

J’ai commencé le rugby à Gannat, où j’habite avec mes parents, puis j’ai fait une petite pige à Cusset. J’ai rejoint ensuite Vichy et puis à partir des u15 je suis rentré en préformation à l’ASM où j’ai également passé des détections pour le pôle espoir. En u16, j’ai eu la chance d’être classé comme le meilleur à mon poste aux interclubs qui réunissaient les 100 meilleurs joueurs à l’échelle nationale. Et puis les années crabos, la tournée en Afrique du Sud avec le groupe France u18, les espoirs…

 

Et puis le passage avec le groupe pro lors de la saison 2022-2023...

 

Oui, j’ai pu jouer deux matchs de Challenge Cup, dont un quart de finale et six matchs de Top 14. C’était super. Cette année, j’ai participé à deux rencontres de Top 14, avant de terminer avec les espoirs.

 

Vous vous attendiez à moins jouer en Top 14 cette année ?

 

Oui, clairement. L’année dernière, j’ai joué, car il y avait des blessés, qui sont revenus. Forcément, je savais que je n’allais pas jouer autant, il y avait aussi une part de chance pour faire ses débuts à 18 ans.

 

Comment jugez-vous la différence entre les espoirs et les pros ?

 

Il y a un monde entre les deux. On ne se rend pas forcément compte, mais au niveau des contacts, du jeu au poste, la mêlée, les mauls, la précision, l’écart est vraiment énorme. Je ne sais pas si c’est pareil avec la Pro D2, mais entre le Top 14 et les espoirs, c'est complètement différent.

 

Qu’est-ce que vous retenez de votre long passage en Auvergne ?

 

J’ai grandi ici. Clermont m’a tout appris, c’est aussi grâce à eux que je suis ce joueur. Le haut niveau, c'est de l’exigence, c’est dur. Ça demande beaucoup de sacrifice, c’est fabuleux quand on y est, mais c’est aussi beaucoup de boulot pour y arriver et encore plus pour y rester.

 

Comment avez-vous vécu cette année à la recherche d’un nouveau club ?

 

L’ASM m’a annoncé au mois de novembre que je n’étais pas conservé. La priorité pour mon agent et moi, c'était d’avoir du temps de jeu et de la visibilité. Les projets étaient un peu compliqués à trouver, le marché est vraiment bouché. Mais j’ai atterri à Nevers, c’est un beau projet, un bon club. J’y suis allé pour passer ma visite médicale, voir les infrastructures, etc.

 

Nevers sort beaucoup de joueurs de haut niveau (Janick Tarrit, Zack Henry, etc.), on imagine que ça a également guidé votre choix ?

 

Forcément. Aller dans un club comme Nevers, qui a des ambitions élevées au niveau de la réussite, des résultats, ça a validé mon choix. Ils me proposent un très bon projet, le but, c'est de jouer et de prendre de l’expérience.

 



Aujourd’hui, à 20 ans, le but, c'est d’intégrer totalement le groupe pro ?

 

Oui, même si je n’ai que quelques matchs avec les pros, la priorité, c'est de jouer en Pro D2. J’ai joué deux ans en espoir, pour progresser, il faut que je puisse jouer contre des adultes pour encore progresser, acquérir toute cette expérience. Je viens aussi pour apprendre. Il y aura des joueurs sur qui je vais essayer de m’appuyer, travailler avec eux. Je veux être un atout pour l’équipe, être quelqu’un sur qui le staff et les joueurs peuvent compter.




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