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Photo du rédacteurTylian Auriol

Jonathan Davies : les adieux d'une légende

Ce dimanche, le centre international gallois, Jonathan Davies, a annoncé raccrocher les crampons.  Passé par l’ASM Clermont-Auvergne de 2014 à 2016, le diable rouge est devenu une véritable référence au poste. Retour sur un joueur légendaire des années 2010.

Jonathan Davies sous le maillot des Lions Britanniques. Crédit : Welsh Rugby Union


Le clap de fin a sonné pour l’illustre numéro 13 gallois. À 36 ans, après 18 longues années à parcourir les terrains verts de l’Ovalie, Jonathan Davies a décidé de mettre un terme à sa carrière de rugbyman professionnel. Seize années chez les Scarlets de Llanelli, entrecoupées d’une pige de deux ans à l’ASM Clermont-Auvergne (2014-2016) où il échoue en finale de Coupe d’Europe 2015 face aux galactiques du RC Toulon.


Si le spectateur regarde le match, il ne verra pas Jonathan Davies. En revanche, si le spectateur regarde Jonathan Davies, il comprendra le match. Il est come ça le gallois. Un régulateur indispensable de la ligne de trois-quarts, doté d’une intelligence de jeu exceptionnelle. Rarement époustouflant, mais jamais un cran en dessous, le centre casqué a fait le bonheur de la sélection galloise et s’est imposé parmi les plus grands de son époque au poste. Une décennie marquée tout de même par Conrad Smith, Ma’a Nonu, Matt Giteau ou encore Brian O’Driscoll pour ne citer que ces phénomènes.


Au panthéon du rugby gallois


Si son palmarès en club est assez faible (un titre de Pro 12 en 2017, ancêtre de l’URC), en sélection, l’enfant de Bancyfelin a rempli l’armoire à trophées. Quatre tournois des 6 Nations en 96 capes avec les diables rouges (2012, 2013, 2019 et 2021). Il participe également à deux coupes du Monde avec le Pays de Galles À l’apogée de son art, il est l’une des pierres angulaires de la tournée mythique des Lions Britanniques en Nouvelle-Zélande. Il est d’ailleurs récompensé en étant désigné meilleur joueur de la série.

Le monde du rugby dit adieu à l’une de ses légendes dont on parlera encore longtemps dans les contrées galloises. 


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