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Photo du rédacteurTylian Auriol

Affaire Jégou-Auradou : la justice prononce un non-lieu

Dans la tourmente depuis la tournée d'été, Oscar Jégou et Hugo Auradou sont relaxés ce mardi 10 décembre 2024. La justice argentine a tranché pour un non-lieu, faute de preuve. Ils avaient été mis en examen pour viol avec violence aggravée sur une jeune femme lors de la nuit du 6 au 7 juillet 2024.


Oscar Jégou et Hugo Auradou sont relaxés par la justice argentine. IconSport

Ce mardi 10 décembre marque la fin d'une affaire judiciaire qui aura duré cinq mois : Oscar Jegou et Hugo Auradou, joueurs du XV de France, ont été relaxés dans le cadre de leur mise en examen pour viol aggravé, ouverte début juillet à Mendoza, en Argentine. La juge Eleonora Arenas a prononcé un non-lieu après plusieurs mois d'enquêtes approfondies, d'expertises et d'auditions, ainsi qu'une ultime audience tenue le 25 novembre dernier.

Cette audience réunissait autour de la magistrate le procureur Dario Nora, l’avocat des deux joueurs, maître Rafael Libarona, et l’avocate de la plaignante, maître Natacha Romano, qui défendait cette dernière depuis le début de l’affaire.


De nouveau sélectionnables


Depuis le début de l'affaire, la FFR est restée sur ses positions. Elle déclarait en octobre que "sans un non-lieu officiel, Hugo Auradou et Oscar Jegou ne joueront pas en équipe de France." Ce non-lieu enfin prononcé, les deux joueurs sont de nouveau sélectionnables comme précisé par un communiqué officiel de la haute institution du rugby français paru quelques instants après la proclamation de la juge. "Par sa décision, la justice argentine réhabilite les deux joueurs. Aussi, si leurs performances sportives le permettent, ils seront potentiellement sélectionnables pour rejouer en équipe de France", peut-on notamment lire.


La plaignante a trois jours pour faire appel


Malgré leur retour récent à la compétition en Top 14 avec leurs clubs respectifs (le Stade rochelais et la Section paloise), Oscar Jegou et Hugo Auradou restaient sous le poids de cette accusation dans l’opinion publique. La décision de la juge Arenas, alignée sur les recommandations du parquet qui demandait leur relaxe, met un terme à ce long épisode judiciaire.

Cependant, la plaignante dispose désormais de trois jours ouvrables pour faire appel de cette décision.

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